Le micro-entrepreneur (ou auto-entrepreneur) est la façon la plus simple de lancer un business en France. Idéal pour les petits projets ou les side hustles.
Les bases :
Tu n’as presque rien à payer au départ, juste une inscription en ligne.
Tu paies un pourcentage fixe sur ton chiffre d’affaires.
Pas de déduction des dépenses : si tu as beaucoup de frais, ce statut devient vite limité.
Exemple concret :
Lucie, 19 ans, est photographe et gagne 30 000 € par an. Elle paie un taux fixe de 22 %, soit 6 600 € de cotisations sociales.
Même si elle dépense 5 000 € pour un nouvel appareil photo, elle ne peut pas déduire ces coûts.
💡 Pourquoi ça peut être un problème : Si tu as des dépenses élevées, tes bénéfices nets vont vite diminuer.
Comment ça fonctionne fiscalement :
Simple et direct : Tu paies un taux fixe (22 % pour les services, 12,3 % pour les ventes de biens).
Pas de prise de tête avec la comptabilité, mais tu ne peux pas profiter des déductions fiscales.
Responsabilité et risques :
Attention : tes biens personnels ne sont pas complètement protégés. Si tu as des dettes, elles peuvent toucher tes économies ou d’autres possessions.
Protection sociale :
✅ Accès à une couverture santé de base (consultations médicales, hospitalisations, médicaments), mais les remboursements sont limités. Une mutuelle est recommandée pour une meilleure couverture.
✅ Petite cotisation retraite, basée sur ton chiffre d’affaires. La pension obtenue sera généralement plus faible que dans d’autres structures.
❌ Pas de couverture chômage : Si tu arrêtes ton activité, il n’y a pas de filet de sécurité.
💡 Astuce Candosa : Le statut de micro-entrepreneur est super pour tester un business, mais si tu veux grandir et optimiser tes revenus, la SASU ou l’EURL est un bien meilleur choix.